juste la fin du monde monologue suzanne

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Il peut être là et paraître éteint, puis il suffit d’un peu de vent et de quelques brindilles et le feu reprend de plus belle. Ceux qui ont fait du scoutisme et du guidisme connaissent notre Loi et en particulier l’article 8 : « Le scout sourit et chante dans les difficultés ».  Et là aussi, non pas à cause des difficultés - nous ne sommes pas masochistes - mais dans les difficultés. Il adopte ainsi une allure solennelle, dans une phrase dont le rythme reproduit la démarche avec l’imparfait pour accentuer la durée de ce défilé : « Il allait lentement, d’un pas calme, la tête haute, les yeux fixés sur la grande baie ensoleillée de la porte ». Auprès de Dieu, nous ne tombons jamais ni dans l’oubli, ni dans le néant …,  nous tombons dans les bras de l’Amour absolu …. ». on croira que ce sont des cailloux du Rhin. » (Jn 3, 7b- 15). décédé à l’âge de 72 ans.  Ses funérailles ont été célébrées à Embourg. Jésus va aller plus loin.  Jusqu’ici c’est un « autre » qui guérit.  II en était de même pour le pardon.  On envoyait dans le désert un bouc, que l’on avait chargé de tous les péchés pour qu’il aille y mourir et par le fait-même que nos péchés meurent aussi. Ce serait presque du masochisme. Le deuxième verbe est « garder ».  Garder, c’est évidemment conserver.  Il ne s’agit pas de laisser la Parole de Dieu entrer par une oreille et sortir par l’autre.  Il faut, disait saint Benoît, la ruminer … comme des vaches …, la remâcher, la tourner dans tous les sens.  Et nous voyons qu’une Parole de Dieu peut nous apprendre de nouvelles choses d’années en années, de jour en jour.  On n’a jamais fini de découvrir de nouveaux aspects. la collusion entre la presse et les milieux politiques et financiers. Le sixième don est celui de l’intelligence.  Et là, il dit bien ce qu’il veut dire, mais pas de panique en ce temps d’examen.  Ce don de l’intelligence me permet de connaître un peu plus le Seigneur à travers la lecture de la Bible et de la Tradition de l’Église.  N’est-ce pas simplement ce que nous faisons par ces petits mots depuis le début du confinement ; c’est aussi ce que nous faisons lors de nos soirées « Dé-couvrons le cœur de Dieu », ou un lisant un commentaire dans « Magnificat » ou « Prions en Église » ou en lisant un petit bouquin spirituel ou une vie de saints …  C’est ce qu’on appelle aujourd’hui la catéchèse d’adultes.  Non, la catéchèse ne s’arrête pas à la Profession de Foi ou à la Confirmation.  Elle est jusqu’à mon dernier souffle.  Dieu est tellement beau que je n’aurai jamais assez de temps dans ma vie pour m’approcher de son mystère !  Â, Et vient le dernier don : la Sagesse.  On pourrait dire que ce n’est pas un septième don, mais le condensé de tous les autres dons.  Si je vis pleinement les six premiers dons de l’Esprit reçus à mon baptême, je deviendrai sage.  Faut-il vous rappeler que la Sagesse chrétienne n’a rien à voir avec l’arthrite, les cheveux blancs, l’air ennuyeux et la poussière … Je vous rappelle simplement les paroles de l’Apôtre Paul s’adressant aux premiers chrétiens de la ville de Corinthe : « Ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion les sages; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion ce qui est fort; ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est rien, voilà ce que Dieu a choisi pour détruire ce qui est quelque chose. ».                           Oui, nous verrons la bonté de Dieu.  C'est notre certitude.  La bonté de Dieu sera plus forte que les tempêtes du mal et son souffle soufflera pour nous, pour une création nouvelle. Pourquoi ne pas installer chez soi un petit coin- prière, avec une icône, une bougie, une fleur … peu importe ? « En recevant au pied de la croix le testament d'amour de son Fils, que la mort du Christ a fait naître à la vie divine. ». SCÈNE III . En cela, il n’a pas la naïveté souvent caractéristique du héros de roman d’apprentissage. Dire oui à l’amour, sans ‘si’ et sans ‘mais’. Ce petit bijoux soul aborde l’universelle et intemporelle solitude qui s’abat sur quelqu’un quand l’être cher est parti. On pourrait même encore dire - avec tous les guillemets qui s’imposent - que cela l’est encore plus pour nous que pour Marie.  Elle, elle l’a « mérité » pleinement, en acceptant d’être sa Mère ; nous, nous le recevons comme un cadeau que nous n’avons pas mérité ; un cadeau reçu gratuitement à notre baptême.  Après le geste de l’eau, en nous oignant du Saint-Chrême, le prêtre a dit : « tu fais maintenant partie de son peuple, de sa famille ; je te marque de l’huile sainte pour que tu demeures éternellement membre de Jésus Christ, prêtre, prophète et roi. » Â. « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. Maupassant a été très critiqué, au moment de la parution de son roman, par plusieurs de ses confrères journalistes. On assiste donc à une première métamorphose de Duroy. Marie QUETIN, veuve de Paul JONGEN, décédée à 90 ans. En réalité, là où nous voyons des herbes folles, Dieu voit déjà la moisson qui lève. Deux, il proclame la Bonne Nouvelle.  Les derniers jours nous remettent en position de malheur : le Covid reprend de la vigueur ; la contestation vis-à-vis de ce qui nous est demandé, augmente ; et la fatigue s’installe face à ce maudit virus.  Dans nos villes et nos villages, le Seigneur n’annonce que des bonnes nouvelles.  Et quelle est-elle ?  Le règne de Dieu est là ; le paradis est déjà là, ouvrez les yeux ! Puis une autre série d’adjectifs, « sourde, proche, lointaine », crée une sorte de vertige, comme si, en raison de l’oxymore qui oppose les deux derniers, l’homme se retrouvait perdu dans cette ville : ses sens ne peuvent plus identifier la source de ces bruits. Le monologue intérieur reprend la même idée, mais dans un langage familier : « Je serais bien bête de me faire de la bile ». En ce temps de vacances, osons faire le point sur nos méthodes. Le Christ est reconnaissable par la croix évoquée dans son nimbe. Après avoir vu combien, nous étions des hommes nouveaux et des hommes solidaires, la lettre aux Ephésiens nous aide à comprendre comment nous sommes des hommes et des femmes de communion.  Et pour cela, il nous est bon de nous rappeler la spécificité eu peuple juif.  Depuis toujours, les Juifs ont prêté une grande attention à leur spécificité en tant que peuple de l’Alliance. Film de Philippe Triboit, 2005. Je ne peux pas terminer sans citer trois événements du jour.  Tout d’abord, bonne fête à la France et à tous les Français.  Je ne les comparerai ni à Tyr, Sidon, Sodome, ni même à Bethsaïde, Corazine ou Capharnaüm.  Il y a un peu des deux sortes de villes en chacun de nous, à différents moments de notre vie. Le don de science.  On pourrait l’appeler le « don de saint François et de Joseph Cardijn ».  Le don de saint François.  Le don de science me permet de voir le Seigneur à travers la création, sa merveille, sa beauté !  Je vous y ai invité plusieurs fois lors de ce confinement.  On peut regarder la nature et y voir quelque chose de beau ; ou on peut regarder la nature et y voir la trace de celui qui l’a faite.  Et si le monde est beau, combien plus beau encore est celui qui l’a créé.  Et le plus beau de la création, c’est son sommet : l’être humain.  Ce don de science permet de voir Dieu à travers mon frère, ma sœur, si pauvre soit-il, si défiguré puisse-t-il être par la maladie, l’alcool, la drogue …  Il reste l’image et la ressemblance de Dieu lui-même.Â. Cela conduit tout naturellement à analyser le cynisme du héros, avec ses composantes, la façon dont il rejette les sentiments pour se fixer des règles de vie. MONOLOGUE SUZANNE JUSTE LA FIN DU MONDE. Mais il se dépouilla lui-même, prenant la condition d’esclave. Par contre, un « signe d’amour » ne s’impose pas, je dois le voir comme un signe d’amour et l’accepter.  Les amoureux le savent bien : aimer, c’est donner sa foi en « sautant dans le vide ».  S’ils voulaient attendre un signe qui s’impose à eux, jamais ils ne franchiraient le pas ! Tous ces mercis au personnel soignant, « nettoyant », aux forces de polices, aux pompiers … raniment en nous cette envie de dire « merci » … ce que nous ne faisons habituellement pas assez.  Les cloches de notre UP sonnent tous les soirs ou tous les dimanches. Quelle fut « l’arme » de Monique : elle pleura.  Comme le dira Augustin dans ses Confessions : « elle le pleura avec plus de larmes que d’autres mères n’en répandent sur un cercueil ».  Cela peut paraître désuet et eau-de-rose aujourd’hui dans notre monde géré par l’efficacité.  Et pourtant, n’est-ce pas la dernière arme lorsqu’on n’en a plus aucune autre.  Cela ne s’appelle-t-il pas tout simplement la compassion ?  Monique, comme toutes les mères, désire le meilleur pour son fils, elle espère plus que tout qu’il soit heureux.  Et, elle constate qu’il ne peut être heureux ainsi.  Mais je vous le rappelais hier, il n’y avait qu’Augustin lui-même qui pouvait choisir la voie de la vie et du bonheur.  On ne peut forcer personne au bonheur … sinon, ce n’est plus le bonheur.  La seule chose qu’elle puisse faire est de compatir, de souffrir-avec, de pleurer pour ce fils qui choisit la voie de la mort et du malheur.  C’est une grande leçon pour nous et notre regard sur notre monde.  Pleurons-nous assez pour nos frères et sœurs, nombreux, de par le monde, qui choisissent la voie de la mort ?  Ou disons-nous simplement : « C’est leur choix, je n’y suis pour rien : qu’ils assument ».  Si tel était le cas, l’Église n’enverrait jamais d’aumôniers dans les prisons. Juste la fin du monde, écrite en 1990, est sa pièce la plus connue. (pp. Mme de Marelle, film Bel-Ami, de Declan Donnellan et Nick Ormerod, 2012. Les premiers verbes, « il aurait vidé », « il aurait mangé [...], étranglé » sont au conditionnel passé, mais il ne traduit pas ici un irréel, même si les hypothèses hyperboliques (« barrique entière », « mangé un bœuf », « étranglé un lion ») sont bien irréalisables. Lors d'un échange banal avec son frère Antoine, Louis dit aller bien : il ne dit rien de ce qui l'amène. Ainsi le monologue intérieur, rapporté au discours direct, présente, à partir de constats, une sorte de catalogue de maximes, à travers la récurrence de l’injonction, « il faut » ; de plus la brièveté des phrases donne au présent sa valeur de vérité générale. C’est choisir la paix : Jésus est appelé le Prince de la Paix ; il nous dira : « Heureux les artisans de Paix » ; il dira à Pierre de remettre son épée dans son fourreau …  Oui, il est la Paix.  Mais cette Paix dérange le monde, allez savoir pourquoi !  Ou plutôt, l’on sait très bien pourquoi.  La guerre, c’est dire que l’un des deux est plus fort, plus puissant que l’autre ; la paix, c’est dire la profonde égalité entre les hommes.  Et nous rêvons tous, consciemment ou inconsciemment d’un pouvoir, d’une supériorité sur autrui.  Jésus est venu se faire homme au milieu des hommes, un Dieu à notre hauteur …  Il est impossible à l’Église de se situer au-dessus du monde ou à un chrétien de se considérer comme supérieur à un autre.  Le Concile Vatican II a rappelé que l’Église n’était pas comme une pyramide, mais comme un cercle où chacun a une égale dignité.  Et quand on demandait à Jean XXIII, quel était le plus grand jour de sa vie, il répondait : « le jour de mon baptême ». Trois enfin.  On n’arrête pas de nous dire que nous sommes une petite minorité qui ne compte pas.  Et c’est vrai ici en Occident … mais j’aurais presqu’envie de dire « tant mieux ».  Trop de sel rend un aliment immangeable et trop de lumière, au lieu d’éclairer, va éblouir.  Au-delà de notre nombre, Jésus nous redit que nous devons être très humbles et très discrets.  Au Concile, chaque évêque pouvait parler 7 minutes ; après quoi, le micro se coupait automatiquement.  Il fallait donc être concis.  Un évêque belge avait tout compris : il n’a dit que deux mots, mais ils ont sans doute changé la face de l’Église.  Il a dit - en latin, mais vous aurez tous compris - « contra triomphalismus ».  Pas de triomphalisme dans l’Église … Tout était dit. « Leur solitude « Jusqu’à la fin de ma vie, je m’intermain. Cette pièce met en scène l'ancien et le nouveau gouverneur et leur famille.          Si nous nous demandions comment nous pouvons rendre à Dieu ce qui lui revient.  Comment être, donc, une image de Dieu ?  Car, c’est bien là, la demande fondamentale de Jésus. L’Esprit, c’est la sève qui va du Père au Fils et du Fils au Père, dans un éternel va-et-vient.  Comme le Père, on ne le voit pas.  Mais il fait que l’arbre vit.  On ne voit pas la sève, mais on voit ses effets, comme on ne voit pas le vent, mais on constate qu’un voilier avance.  On ne voit pas l’Esprit, mais on constate qu’un chrétien en est animé. Peut-être, quand vous étiez plus jeunes, lors d’une activité de mouvement de jeunesse, avez-vous fait des courses au trésor.  C’est extrêmement palpitant.  On met, seul ou en groupe, toute notre énergie à trouver ce fameux trésor en se servant des indices qui nous ont été donnés ...  Et quelle joie, si on le trouve le premier. La réussite sociale et matérielle semble avoir effacé tous les actes pervers, et justifie toutes les bassesses. juste la fin du monde processus dcriture et ngativit. Comme Joseph, « posons-nous », reposons-nous, re-posons-nous.  Faisons de ce temps un temps de méditation et de prière.  Au fond, c’est un peu une retraite spirituelle que nous pouvons vivre … et une longue retraite spirituelle. Horace Vernet, La prise de la smalah d’Abd-el-Kader, 16 mai 1843, 1850. Lui ! Intimiste et aérien, le folkeux y livre ses états d’âme et sa douleur avec une sincérité désarmante. Marthe est probablement une pharisienne.  Saint Jean le laisse entendre puisqu'elle dira, lors de la mort de son frère Lazare qu’elle croit à la résurrection).  Elle est persuadée qu'il faut déployer des trésors d'énergie pour faire plaisir à Dieu. La réponse, « c’est une idée à moi », traduit la personnalité de Mme. On ne nous demande pas des choses extraordinaires : se laver les mains souvent, rester chez soi, ne pas se donner la main ou se faire la bise.  Rien de bien extraordinaire et des choses que tous nous pouvons faire aisément …. S’il avait parlé avec énergie, cela ne serait point arrivé. La parabole de la paille et de la poutre est tellement connue, même en dehors de l’Église, qu’elle fait partie des expressions que l’on peut trouver dans notre langage courant.  Je me souviens encore d’un article de journal : « La paille et la poutre dans le football belge … »  Mais souvent - et bien malheureusement - on fait de cette parabole une parabole morale.  Mais non, car l’Évangile n’est pas une morale mais une Bonne Nouvelle.  Cette parabole de Jésus nous dit d’abord et avant tout, les choses comme elles sont dans la réalité ; il décrit les choses …  Oui, habituellement, l’homme voit d’abord le négatif chez l’autre avant de le voir chez lui.Â. Troisième rôle de chacun d’entre nous à la suite de Marie. Attachons-nous ce matin à la signification de leurs noms, afin de devenir nous-mêmes des anges pour nos frères et sœurs.  Leurs trois noms se terminent par El, l’abréviation d’Elohim, un des noms donnés à Dieu dans la Bible.  On connaît aussi Emmanuel, le nom de Jésus, qui veut dire Dieu-avec-nous. Et voilà que d’un coup une tempête se lève.  On devrait mieux traduire un séisme, mais j’y reviendrai.  On ne l’a pas vu venir ; pas de signe précurseur du séisme et du tsunami qui suit.  La barque de l’Église vient d’en subir séisme sur séisme - et les répliques ne semblent pas se terminer - ; mais si nous élargissons la barque au monde, nous voyons les séismes des derniers mois qui touchent encore tellement des pays ou des sous-continents.  Et si nous regardons notre vie, nous y constatons aussi tant et tant de tempêtes et de séismes et nous découvrons aussi que suivre Jésus n’est pas si simple que cela et que bâtir le monde d’après relève d’un fameux défi.  Et à ce moment-là précisément, Jésus semble terriblement absent.  Et pourtant nous dit l’Évangile, il est là, mais il dort … mais il est là.  Présence discrète de notre Dieu dans les moments difficiles ; présence discrète qui nous invite à lui faire une confiance absolue : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? « Mais qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ? Et parce que nous partageons déjà avec lui l’enthousiasme de la récolte, c’est à nous de lui réclamer un supplément de bras, un regain de cœur à l’ouvrage. Puis il illustre le développement de la ville : « la large avenue » évoque les travaux d’Haussmann dans ces  quartiers élégants et mondains de la rive droite, avec son luxe, symbole de la nouvelle richesse dans laquelle s’inscrit le héros, à présent « Du Roy ». Par la prière : Si Jésus n’est pas vivant, à quoi ça sert de le prier ?  Plus nous prierons, plus nous goûterons que toi, Jésus, tu n’es pas une idée ancienne, mais que tu es là aujourd’hui. Pour beaucoup, très difficile. Enfin, un nouvel arrêt intervient à la fin du passage, mais ce n'est que pour mieux décider de la direction à prendre, donc toujours dans une volonté de mouvement. Le propos repart au point où il s'était « oublié » (l'énoncé de base). Catastrophe !  Du coup, les prophètes ont été tués, martyrisés, emprisonnés … et ceux qui restent se cachent.  Élie apparait donc comme quelqu’un de seul face à Achab. (pp. À l’époque - mais est-ce que les choses ont vraiment changé ? Tout démarre bien jusqu'à ce qu'elle s'aperçoive que sa petite sœur n'est pas là. Avec Jésus, il y a un renversement radical. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles … ». Mais si tu veux tout, Seigneur, prends tout. Les coupables sont d’abord seulement « soupçonnés », puis la rumeur se confirme, avec insistance « les cercles, en tout cas, étaient la grande ressource, la seule ressource », jusqu’à la chute de la phrase qui affirme : « ressource suspecte à coup sûr », car comment serait-il possible de toujours être gagnant au jeu au point d’en vivre. Au contraire, Duroy, au moment où Maupassant nous le présente, est déjà dépourvu de toute pureté, déjà corrompu, de naissance en quelque sorte, puis en raison de son mode de vie antérieur, dans l’armée. Walter, ainsi abandonnée, s’abandonne à un violent désespoir. Si nous répondons au Seigneur, nous aurons le cœur tout brûlant ; si nous répondons oui à son amour, nous irons vite à Jérusalem, pour annoncer qu’il est vivant.  C’est ainsi que l’Église avance et grandit depuis 2.000 ans : par la force de témoins qui sont témoins joyeux de la Bonne Nouvelle d’un certain Jésus de Nazareth. Il n’est d’ailleurs même pas lui-même le rédacteur  de ses articles, car le lecteur comprend bien que le discours rapporté, « pour être tranquille, disait-il », n’est qu’un alibi : c’est sa femme Madeleine qui tient la plume. La Vie Française, sa  façade. Enfin, Brigitte fera de très nombreux pèlerinages : Rome, Assise, Terre Sainte …  Je vous rappelle ce que François nous disait au début de l’Année Sainte de la Miséricorde : « Le pèlerinage est un signe particulier de l’Année Sainte: il est l’image du chemin que chacun parcourt au long de son existence. Duroy et Rachel, téléfilm Bel-Ami, de  Philippe Triboit , 2005. Je vous rappelle que si Dieu peut - « sait » en belge - faire tout sans nous, il a décidé de jamais le faire sans nous.  Et donc, lorsqu’il dit « je vais créer », on doit lire « nous allons créer ensemble ».   C’est ma grande espérance et certainement la vôtre aussi : que le monde de demain soit un monde plus solidaire, moins centré sur le profit, un monde où l’on sait dire « merci » à l’autre, où l’on apprend à connaître son voisin, où l’on se soucie des désemparés.  Ce nouveau monde est en train de naître ; nous sommes en train de le créer.  En applaudissant tous les soirs, des gens me disent avoir fait la connaissance de leurs voisins !       Croyons au vent de l’Esprit qui est là même si nous ne le voyons pas et ne le sentons pas. Cependant, si elles sont chargées d’un violent mépris, ces insultes ne sont pas véritablement un blâme, Duroy se trouve « excité » par ce spectacle, fait de la même substance humaine corrompue, ses sentiments devant l’attitude de la courtisane, théories évolutionnistes de Spencer et de Darwin, il y a les faibles, et, face à eux, les forts, , 1877. Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Répondre à ce courrier, aller voir un tel, me tenir à distance d’une telle ? Mais, pour le naturalisme, l’homme est déjà, par sa nature même, préparé pour ce milieu. Peu importe de savoir à quel point tu étais mort : dès le début, j'avais dit que ta maladie ne conduisait pas à la mort, mais à la gloire de Dieu. Deux.  Parler des langues nouvelles.  Nous en faisons l’expérience depuis un bon mois maintenant.  Il faut inventer du neuf ; ne surtout pas faire du copier-coller de ce qui était.  L’avenir est à la créativité.  « À vin nouveau, outres neuves, sinon le vin nouveau fera éclater les vieilles outres ».Â. » Et il cherchait à le voir. - C’est Jésus lui-même, qui choisissait et appelait ! », S’il nous choisit, c’est parce qu’il l’a décidé, point barre …  Ce sera la même chose avec les Apôtres qu’il a choisis ou avec ses prophètes.  Il n’a pas regardé les qualités, les avantages à en tirer.  Il ne s’agit donc pas de mériter l’amour de Dieu, mais juste de s’émerveiller d’en bénéficier, sans aucun mérite.Â. Indépendamment des raisons personnelles qui peuvent expliquer ce pessimisme, notamment la mort de son maître et ami Flaubert en 1880, le romancier emprunte aussi au philosophe allemand Schopenhauer. Et puisque le chrétien est un autre Christ, nous découvrons aujourd’hui la mission qui nous est confiée : faire venir le monde entier à la lumière, ressusciter le monde entier par et à la suite de Jésus. Cela nous rappelle que le rôle fondamental de l’Église est de soigner.  Comme aime à le rappeler François, nous sommes un hôpital de campagne.  Jésus lui-même nous l’a dit : « Je ne viens pas pour les bien-portants mais pour les malades ; ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin de médecins ».  Dès la Pentecôte, les Apôtres vont opérer des guérisons.  Et l’on ne peut oublier le travail gigantesque de prêtres et de congrégations religieuses au service des malades.  Aujourd’hui, les laïcs se sont - heureusement - joints à ce travail.  Vous êtes même largement majoritaires au sein d’institutions chrétiennes ou pluralistes.  Demain, nous fêterons saint Vincent de Paul ; et vous les aidez généreusement par nos collectes mensuelles et vos participations à leurs activités.  Soyons heureux d’être des « médecins » et des « pharmaciens » à la suite de Jésus, de Côme et Damien, de Vincent de Paul, de Mère Teresa, sœur Emmanuelle, l’abbé Pierre et tant d’autres ! Mais le « vieil homme en moi » comme dit saint Paul est encore bien là.  Mais avouez que c’est pas simple de vouloir sauver cet homme … en tout cas pour moi …  J’avoue préférer le juger ! C’est sans doute la question que se pose tout croyant.  Et en plus, comme les disciples dans un autre évangile, nous reconnaissons que, fondamentalement, nous ne savons pas prier.  Mais pourquoi ne savons-nous pas prier ?  Parce que nous nous y prenons mal, tout simplement ! En dépeignant  ces phénomènes, peut-être le romancier a-t-il – inconsciemment ?          Trois.  Sans s’attarder sur sa réussite, Jésus va prier dès l’aube.  L’eucharistie ne doit pas être une parenthèse dans notre semaine.  Pour qu’elle ne le soit pas, elle doit s’alimenter et se continuer par la prière quotidienne, sinon, nous allons avoir une vie à tiroir.  J’ouvre le tiroir chrétien le dimanche, et le reste de la semaine, je peux vivre comme un païen.  Comme les enfants de la catéchèse le font, je vous invite vraiment à avoir chez vous un petit coin-prière, où vous puissiez vous arrêter ne fût-ce que quelques instants tous les jours.  Cela nous empêche d’avoir une vie à tiroir, mais au contraire, une vie unifiée.  Trouvez une place pour Jésus dans la maison, comme nous trouvons une place pour la TV, le PC ou la machine à lessiver ...          Enfin, quatrième action de Jésus.  Il part dans les villages voisins.  Jésus nous invite à avoir un sens de la mission universelle.  Il est parfois si simple de rester dans nos petites casseroles de Notre-Dame des Sources ou de notre Belgique.  Non, l’Église est pour le monde.  Rappelez-vous ce grand texte de Vatican II : Gaudium et Spes – l’Église dans le monde de ce temps.  Je vous en relis juste le début : « Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. Nous observons en lui une sorte de fierté : il est « réjoui » d’être celui qui sait voir au-delà des apparences, celui qui a pénétré les coulisses, il fait partie de « ceux qui savaient les dessous du monde. Et où la découvre-t-elle ?? Il joue ainsi sur une focalisation externe et omnisciente, car le romancier accumule les adjectifs qui permettent de passer de la notation physique à l’analyse psychologique. Après la mère, le fils.  Je vous ai déjà parlé hier de lui.  Après une vie amoureuse et philosophique tumultueuse, Augustin a été baptisé avec son fils Déodat, la nuit de Pâques du 24-25 avril 387, à Milan par l’évêque du lieu, saint Ambroise.  De retour en Afrique du Nord, il fonde une petite communauté contemplative. En effet, ils l’invoquent. La rencontre de son ancien camarade, Forestier, racontée dans le premier chapitre, a été bénéfique à Georges Duroy, qui n’avait alors que trois francs quarante en poche. Ils ne sont pas face à face dans une relation qui nous exclurait, mais ils partagent la même perspective. « Sors » comme pour Lazare : Le Seigneur va passer.  Nous sommes appelés à sortir de nos confinements, de nos tombeaux de toutes sortes pour voir désormais le Seigneur en pleine lumière.  « Le Seigneur est ma lumière et mon salut, de qui aurais-je crainte ».  La parole du Seigneur ne dit pas : « il va peut-être passer » ou « sûrement, il va passer ».  Non, la parole est catégorique : « il va passer ».  C’est notre certitude de foi : dans ce monde d’après, Dieu va passer.  Il ne va pas nous laisser y travailler seul ; il reste le maître du chantier. Tu m'as appelé et ton cri a forcé ma surdité ; tu as brillé et ton éclat a chassé ma cécité ; tu as exhalé ton parfum, je l'ai respiré et voici que pour toi je soupire ; je t'ai goûtée et j'ai faim de toi, soif de toi ; tu m'as touché et j'ai brûlé d'ardeur pour la paix que tu donnes ». Anna-Marie LOYENS, veuve d’Henri MORMONT, décédée à l’âge de 94 ans. Un des soldats avec sa lance perça le côté de Jésus ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Collection privée. C’est un autre monument que nous fêtons aujourd’hui : Jérôme né vers la moitié du IVème siècle dans ce qui s’appelle aujourd’hui la Slovénie ou la Croatie.  Il mourra en 420 à Bethléem.  Il est le traducteur de la Bible en latin : ce qu’on appellera la Vulgate.  Cela a été un travail colossal : toute la Bible était écrite en grec ou en hébreu.  Il l’a donc traduite dans la langue qui était connue à l’époque : le latin.  Ne connaissant pas assez l’hébreu, il est allé jusqu’en Terre Sainte pour l’apprendre davantage ; il travaillera pendant plus de 30 ans à effectuer ce travail.  Et cette traduction de la Bible restera une référence jusqu’au XXème siècle … c’est dire la qualité de son travail ! Dans cette évocation, ce sont bien les sensations qui priment, façon de rappeler que l’homme est d’abord un animal, et donc que l’amour est d’abord une pulsion naturelle : sa vue « lui fit passer dans le sang un désir brusque de la reprendre ». Ainsi le monument devient symbolique de Du Roy, l’arriviste sans scrupules « en marche », vers toutes les possibilités offertes à l’ambitieux. La femme n’est plus qu’un corps, donc un objet, « Toutes les femmes sont des filles », c’est-à-dire qu’on les achète comme des prostituées. Je vous le rappelle : le Royaume des cieux sera pleinement en Dieu, mais il est déjà ici et maintenant, en germe.  À nous de le faire croître. D’abord enseveli à Maastricht, le corps de Lambert est ramené en grande pompe vers 715 à Liège, à l’initiative de son successeur, le futur saint Hubert. Et n’oubliez pas de manger du poisson aujourd’hui !Â, « Moïse fit un serpent de bronze et le dressa au sommet du mât. Rude chemin que celui du pardon : c'est notre expérience de tous les jours : Comment pourrais-je pardonner à Untel qui m'a fait tant de mal ?  Dans un monde toujours à la recherche d'un coupable, pour le moindre fait divers, le pardon n'a pas bonne presse.  C'est vraiment prendre un risque fou de rappeler simplement aux chrétiens que le christianisme est la religion du pardon.

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